BOOKS #9 : BIG LITTLE LIES – LIANE MORIARTY

Il était dans mes objectifs lecture de cette année, Big Little Lies est désormais un roman de plus à mon compteur « Livres Lus ».
En voici ma (courte) revue :

Première de couverture

Quatrième de couverture
« Meurtre ou tragique accident ?
A la fête de l’école, quelqu’un a trouvé la mort. Mais qui est vraiment responsable du drame ?
Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous ces redoutables petits mensonges que l’on se raconte à soi-même pour continuer de vivre… »

Fiche technique du livre
Pays d’origine : Australie
Date de publication : Juillet 2014
Edition : Penguin Fiction
Titre VF : « Petits Secrets, Grands Mensonges »
Genre : Roman, Fiction, Mystère
Auteur : Liane Moriarty
Nombre de pages : 465 pages
Ma Note : 20/20

C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure (je l’avais découverte avec « Le Secret du Mari » – que j’avais adoré). Big Little Lies signe donc la confirmation de mon admiration pour Liane Moriarty. Je plonge toujours la tête la première dans ses oeuvres (je me suis déjà procuré « Truly Madly Guilty » – VF : « Un Peu, Beaucoup, A la Folie » pour une lecture très prochaine, je pense).

Liane Moriarty maîtrise parfaitement ce monde de faux-semblants. Les protagonistes semblent bien sous tout rapport ; leur vie peut paraître idyllique alors qu’elle cache, en réalité, de terribles secrets.

Une fois n’est pas coutume, ce roman place les femmes au centre de l’intrigue. Elles sont le pilier de cette histoire. A la lecture, on ressent cette force féminine qui caractérise l’univers de Liane Moriarty.
Tout comme pour « Le Secret du Mari », on va suivre le quotidien de trois femmes dont les destins sont étroitement liés. Trois femmes qui font preuve d’une solidarité hors pair, qui se battent pour leur dignité et l’espoir d’un avenir meilleur. Avec Big Little Lies, le message véhiculé est poignant. Sur fond de violences conjugales, d’harcèlements et d’agressions sexuelles, ces femmes présentent un courage infaillible, une rage de vivre inspirante.

En ce qui concerne l’intrigue, l’auteure sait doser et disposer avec justesse les détails qui feront avancer l’enquête mais sans toutefois trop en dévoiler. C’est cet équilibre parfait qui suscite davantage l’intérêt du lecteur et qui fait que nous sommes happés jusqu’au dernier mot.
En comparaison à l’adaptation télévisuelle, l’intrigue n’a subi aucune modification majeure. C’est au gré de ma lecture que j’ai réalisé combien la série avait su restée fidèle au roman. Une qualité bien rare aujourd’hui.

Pour avoir lu, donc, le roman après le visionnage de la série, j’avais encore parfaitement en mémoire la scénarisation, ainsi que l’intrigue dans les moindres détails. Je n’ai donc eu aucune surprise lors du dénouement mais cela n’a cependant pas gâché mon plaisir de lecture.
J’ai toutefois noté quelques différences insignifiantes entre le livre et son adaptation (ex : le physique des personnages, la géographie des événements, entre autres – je pourrais vous les lister mais ça risquerait de spoiler certains passages déterminants). Ces différences ne posent absolument aucun souci puisqu’elles ne sont pas inhérentes à l’action principale.
Le livre n’apporte pas spécialement de suppléments en ce qui concerne l’intrigue dans son ensemble. Comme je l’ai dit, l’adaptation est extrêmement fidèle.
Le roman présente pourtant cet avantage de creuser la psychologie des personnages, de comprendre certains comportements, certains cheminements. C’est un avantage qu’on ne présente plus dans la littérature, donc je ne juge pas utile de m’étendre à ce sujet.

En clair, si vous avez apprécié l’adaptation et souhaitez toutefois découvrir le roman, ne vous attendez pas à être chamboulé car vous êtes déjà un public averti.
Mais si, comme moi, cela ne vous pose aucun problème, alors je suis convaincue que vous saurez savourer votre lecture 🙂
Pour les déjà-fans de la version papier et hésitants de basculer vers l’écran, je ne peux que vous y encourager.
J’avais d’ailleurs consacré un article sur la première saison : TV SHOWS #7 : BIG LITTLE LIES

Je ne vois pas autre chose à ajouter alors je vous laisse dès à présent.

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Bonne fin de semaine à tous 🙂